L’appellation métaux lourds est désormais souvent remplacé par le terme « Éléments Traces Métalliques » (ETM).
À la différence des autres contaminants, les métaux sont des composés inorganiques : ce sont des minéraux dont la masse volumique est supérieure à 5000kg/m3.
Tous les métaux lourds sont présents naturellement à l’état de traces dans l’environnement. Cependant, pour nombre d’entre eux, leur présence a été renforcée par l’activité humaine. Utilisés massivement dans l’industrie, purs ou sous forme d’alliage, les métaux lourds sont généralement émis sous forme de très fines particules. Ils sont transportés par le vent et se disséminent dans les sols et les milieux aquatiques, contaminant ainsi la faune et la flore environnante.
Dans la liste des métaux lourds, on retrouve :
- l'antimoine,
- l'arsenic,
- le cadmium,
- le nickel,
- le cuivre,
- l'étain,
- le fer,
- le manganèse,
- le mercure,
- le plomb,
- le zinc...
Les enjeux liés aux métaux lourds
Bien que les métaux lourds soient indispensables à l’environnement et au fonctionnement des organismes vivants, ils sont très toxiques lorsqu’ils sont présents à forte concentration. C'est pour cette raison que la réglementation impose des seuils très bas.
Des impacts sur la santé humaine
Sur la santé humaine, une contamination aux métaux lourds peut provoquer des symptômes divers et variés. Par exemple :
- Une exposition chronique aux métaux lourds engendre de la fatigue, des troubles du sommeil, des troubles neurologiques et digestifs
- Ils semblent liés au développement de pathologies graves comme la sclérose en plaque ainsi que des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson
- Ils favorisent également les maladies respiratoires, dégradent le système digestif, ou engendrent le développement d’insuffisances rénales…
Les métaux lourds sont bioaccumulables
Les métaux lourds ont tendance à se bioaccumuler. Ainsi, ils ont tendance à s’accumuler à l’intérieur d’un organisme à un rythme plus rapide que celui auquel ils peuvent se décomposer. La concentration des métaux lourds dans les organismes vivants peut ainsi augmenter et devenir toxique à terme. De ce fait, plus un animal est haut dans la chaîne alimentaire, plus il sera exposé à la bioaccumulation par des métaux lourds. L’homme est ainsi particulièrement exposé.
Les limites des analyses actuelles
À ce jour, les analyses classiques montrent parfois certaines limites.
Dans le cas des métaux, il est parfois difficile de corréler des seuils de concentration avec des seuils significatifs d’impacts potentiels sur les organismes vivants.
En effet :
- Les éléments métalliques existent naturellement dans l’environnement, il est donc essentiel de distinguer les contributions d’origine naturelle de celles liées à l’homme
- Les organismes vivants ont besoin de métaux spécifiques. Certains organismes vivants sont même adaptés pour vivre dans des milieux particulièrement riches en métaux.
- Les métaux sont présents dans l’eau sous forme d’ions libres, mais ils peuvent se combiner avec des éléments organiques et inorganiques.
- Seules certaines formes du métal peuvent être assimilables et induire un effet sur les organismes : ce sont les formes biodisponibles.
Par conséquent, des approches complémentaires ont un réel intérêt pour évaluer les risques sanitaires liés à la présence de ces métaux lourds dans l’eau.
Les apports de Tame-Water
Bien conscient de l’intérêt d’évaluer la toxicité de l’eau liée aux métaux lourds, Tame-Water a développé une approche « bioessais » innovante pour évaluer les impacts toxiques potentiels de 5 métaux lourds :
- cuivre,
- plomb,
- zinc,
- arsenic,
- mercure.
Avec une batterie de biosondes ainsi qu’un traitement par réseau de neurones, Tame-Water évalue les impacts possibles des formes biodisponibles des métaux sur des organismes vivants.
Tame-Water est ainsi en mesure de :
- semi-quantifier la teneur de l’échantillon en métaux,
- évaluer la toxicité des métaux biodisponibles,
- prendre en compte des effets cocktails potentiels.
Pour compléter ces approches biologiques innovantes, Tame-Water mesure l’indice Metox selon la méthode TEF Metox 1975 JO 92, défini par les Agences de l’Eau. Celui-ci permet d’établir un seuil de toxicité liée à la présence de métaux dans un milieu aquatique donné.