En France, la pêche est une pratique très démocratisée. Elle rassemble presque 1,5 million d’adeptes et cela dans un réseau associatif très organisé :
- la fédération nationale de la pêche,
- 94 fédérations départementales,
- 3700 associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques.
Ces différentes structures ayant pour mission de développer le loisir de la pêche ont notamment la mission importante de protéger et préserver les milieux aquatiques.
Les enjeux des fédérations de pêche
La protection des milieux aquatiques
Ces dernières années, l’explosion industrielle, l’urbanisation croissante et l’utilisation massive d’engrais et de pesticides ont été des facteurs majeurs de pollution qui ont compromis la qualité des milieux aquatiques. La biodiversité de ces milieux est donc maintenant en danger.
Véritables sentinelles environnementales, les pêcheurs participent aujourd’hui à protéger, surveiller et alerter l’eau des rivières, des lacs et des étangs dans lesquels ils peuvent s’adonner à leur passion.
Reconnus d’utilité publique, les fédérations de pêches, les associations et leurs membres sont donc très impliqués dans la protection des milieux aquatiques.
Elles ont notamment pour missions de :
- participer activement à la protection des milieux aquatiques ;
- lutter contre la pollution des eaux ou toutes les autres causes qui ont pour conséquence la destruction et la dégradation des zones essentielles à la vie du poisson ;
- effectuer des interventions de mise en valeur piscicole ;
- favoriser les actions d’informations ;
- promouvoir des actions d’éducation dans les domaines de la protection des milieux aquatiques, de la pêche et de la gestion des ressources piscicoles.
La toxicité de l’eau
Dans le cadre de leur passion, les pêcheurs sont parfois confrontés à des eaux polluées ou à constats de poissons malades ou morts. Ils alertent alors les autorités compétentes telles que l’Office Français pour la Biodiversité, les gardes forestiers, les autorités sanitaires, le maire de la commune en question.
Ces organismes suivent alors les protocoles définis dans ce genre de cas et font réaliser des analyses de l’eau.
Ces analyses reposent majoritairement sur la mesure de concentrations de substances physico-chimiques. Parfois les résultats obtenus sont conformes aux normes en vigueur et pourtant la pollution ou l’état des poissons semble indiquer la présence de toxiques dans l’eau. En étant basées uniquement sur des concentrations de composés chimiques standards, les analyses réalisées sont parfois limitées et ne permettent pas toujours de déterminer la toxicité réelle de l’eau. En effet, parfois les impacts toxiques sont dus aux effets générés par la combinaison de plusieurs substances (l’effet cocktail).
De plus, de nombreux micropolluants et leurs effets restent encore méconnus à l’image des perturbateurs endocriniens, des résidus de médicaments… Ainsi, leur présence et leur impact peuvent être complexes à déterminer.
Apport de Tame-Water
Tame-Water a développé une approche innovante s’appuyant sur des analyses bioessais. Ces analyses consistent à évaluer les impacts potentiels de toxiques chimiques d’un échantillon d’eau donné sur des bactéries, des algues, des champignons, des levures et des cellules humaines.
Avec sa gamme d’analyseurs et ses prestations analytiques réalisées en laboratoires, Tame-Water est en mesure d’évaluer une toxicité chronique ou aiguë liée à des polluants et micropolluants :
- métaux lourds,
- pesticides,
- hydrocarbures,
- perturbateurs endocriniens,
- résidus de médicament,
- microplastiques,
- et les « effets cocktails ».
Tame-Water est donc en mesure d’apporter une analyse complémentaire pertinente pour les fédérations de pêche désireuses d’établir un diagnostic écotoxique de cours d’eau, d’en assurer la biosurveillance et de permettre la mise en place d’actions préventives.